Terroir

Le terroir de Château La Mission Haut-Brion est intimement lié à celui de Château Haut-Brion, tout comme l’est leur histoire respective. Traversées par la route qui conduit de Pessac à Talence, au cœur des Graves, les deux propriétés se font face, comme deux sœurs jumelles, cultivant leurs différences.

Le terroir de La Mission Haut-Brion

Le vignoble de Château La Mission Haut-Brion est situé sur les communes de Talence et Pessac, à quelques kilomètres au sud-ouest de Bordeaux. Il fait partie de l’appellation Pessac-Léognan, au nord de la région viticole des Graves de Bordeaux. Le domaine fait face à Château Haut-Brion et partage avec lui cette vaste terrasse de belles graves dénommée Haut-Brion sur les cartes et chartes anciennes.

La singularité des sols

Ces graves qui participent à la valeur viticole du sol de Château La Mission Haut-Brion sont de petits cailloux, formés de différentes variétés de quartz. Les sols de graves reposent sur un sous-sol unique d’argile, de sable, de calcaire et de faluns (calcaire coquillé) établis à partir de la fin de l’ère tertiaire, puis durant le quaternaire tout au long des épisodes glaciaires. D’une épaisseur variant d’une vingtaine de centimètres à plus de 3 mètres, les dépôts de graves forment des croupes bénéficiant d’une excellente exposition, aux pentes assurant un drainage naturel renforcé par un réseau hydrographique important de petits cours d’eau, comme le Peugue ou le Serpent, affluents de la Garonne.

Le vignoble

Le vignoble s’étend sur 29 hectares. Près de 25 sont plantés
de cépages rouges (merlot, cabernet sauvignon, cabernet franc)
et un peu plus de 4 en vignes blanches (cépages sémillon et sauvignon).

Conservation

La protection de l’environnement est très ancienne, liée à la protection du terroir, transmise de génération en génération. Celle-ci passe par le respect des sols et de leurs caractéristiques, la limitation des interventions, l’utilisation de la confusion sexuelle pour ne pas répandre d’insecticides. Une gestion douce des espaces boisés et l’implantation de haies bocagères sont deux éléments qui permettent de renforcer la biodiversité. Après la taille, les sarments sont triés pour éliminer ceux qui pourraient porter des maladies puis broyés avant d’être utilisés pour fertiliser les sols.